Que peut-on faire?

    Beaucoup de mesures prises pour conserver la biodiversité et promouvoir son utilisation durable sont parvenues à limiter la perte de biodiversité. Les rythmes de perte de biodiversité sont aujourd’hui plus bas qu’ils n’auraient étés en l’absence de telles mesures. Il y aurait moins de biodiversité sur terre aujourd’hui si certaines communautés, ONG, gouvernements et, de plus en plus, certains milieux d’affaires et industriels n’avaient pas pris de mesures pour conserver la biodiversité, atténuer son déclin et encourager son utilisation durable. Pour atteindre des résultats plus conséquents en matière de conservation, il sera nécessaire (mais pas suffisant) de renforcer une série de mesures se concentrant prioritairement sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes.
    
    Les mesures qui se concentrent prioritairement sur la conservation comprennent : l’instauration de zones protégées, la protection des espèces et les mesures visant à reconstituer les populations des espèces menacées, la conservation de la diversité génétique dans le milieu naturel et en dehors (comme dans les banques de gènes), et la restauration des écosystèmes.
    
    Les mesures qui se concentrent prioritairement sur l’utilisation durable sont, entre autres, d’offrir des incitants économiques, d’intégrer des considérations liées à la biodiversité dans les pratiques de gestion (par exemple en agriculture, en sylviculture et en matière de pêche), ou encore de s’assurer que lescommunautés locales bénéficient bien de la biodiversité.
    Les mesures centrées à la fois sur la conservation et sur l’utilisation durable comprennent : une coordination plus étroite entre les accords internationaux ayant un impact sur la biodiversité et l’utilisation des ressources naturelles, une plus grande prise de conscience du grand public ainsi qu’une communication et une éducation accrues, une amélioration de notre capacité à évaluer les conséquences du changement des écosystèmes sur le bien-être humain et une meilleure coopération entre différents secteurs décisionnels.
   
     Cependant, bon nombre des mesures ci-dessus ne seront pas suffisantes, sauf si d’autres facteurs de changement directs et indirects sont abordés et si certaines conditions préalables à leur mise en œuvre sont satisfaites.

    Quelsques propositions pour protéger l'envirronnement sont:
- Avoir son propre jardin, un jardin "intelligent" (dont le contenu est réfléchi, calculé), permet de recréer une énorme biodiversité, et a un impact très positif au niveau local. Ainsi, on peut voir fourmiller toute une vie, allant des escargots, limaces, coccinelles, pucerons, en passant par les petites rongeurs comme les lapins, écureuils, chauve-souris, jusqu'aux oiseaux en tous genres ! 
- Commerce équitable, qui a un impact positif à la fois sur l'envirronement, mais aussi sur l'économie des régions de production.
- Tous les systèmes d'obtention d'enérgies renouvelables, qui ont pour conséquence de moins utiliser d'energies non renouvelables, et donc de moins puiser dans notre Terre.
- Création de réserves naturelles, protégées.
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http://www.greenfacts.org/fr/biodiversite/l-2/8-evaluation-ecosystemes-millenaire.htm#2



1- Agriculture durable

     L'agriculture durable (anciennement soutenable, en traduction littérale de l'anglais sustainable) est l'application à l'agriculture des principes du développement durable ou soutenable tels que reconnus par la communauté internationale à Rio de Janeiro en juin 1992.
     Il s'agit d'un système de production agricole qui vise à assurer une production pérenne de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la maintenance dans le temps de cette production.
L'agriculture durable vise à réduire les impacts du secteur en matière 
environnementale et sociale. C'est notamment une agriculture qui protège mieux la biodiversité, l'eau et les sols qui lui sont nécessaires et qui l'utilise mieux via les auxiliaires de l'agriculture et les services écosystémiques.


    L'agriculture durable vise une amélioration dans la soutenabilité du système, en créant plus de richesses pérennes et d'emplois par unité de production, sur une base plus équitable. Ces principes sont basés sur la reconnaissance du fait que les ressources naturellesne sont pas infinies et qu'elles doivent être utilisées de façon judicieuse pour garantir durablement la rentabilité économique, le bien-être social, et le respect de l'équilibre écologique (les trois piliers du développement durable).

   

    Concrètement et dans l'idéal (rien n'assurant qu'une agriculture respectant simultanément toutes ces qualités soit possible) :
- L'agriculture durable vise l'utilisation des ressources naturelles locales : utilisation des biens et services fournis par la nature, en premier lieu de l'eau, comme intrants fonctionnels. Pour cela, elle utilise les processus naturels et régénérateurs, comme lesprécipitations, les cycles nutritifs, la fixation biologique de l'azote, la reconstitution des sols et les ennemis naturels des ravageurs ;
- Elle vise à limiter la contribution du secteur à l'effet de serre.
- Elle vise également à réduire la production de déchets non réutilisés en créant des interdépendances avec d'autres activités économiques, dans un objectif de plus grande efficacité globale, et favorise l'utilisation des sous-produits de l'activité agricole ou de toute autre activité (par exemple, utilisation de déchets humains (sécurisés/compostés ou méthanisés, voir toilette sèche).
Elle utilise des pratiques limitant l'érosion et la dégradation des sols, réduit l'usage d'intrants pour protéger les ressources en eau).
- Elle ne porte pas atteinte à l'intégrité des personnes et des êtres vivants. L'agriculture durable limite l'usage de pesticides qui peuvent nuire à la santé des agriculteurs et des consommateurs (voir sûreté biologique), elle vise à protéger la biodiversité.



     Pour être durable, l'agriculture doit respecter quelques principes :
- la conservation du sol ;
- la conservation des ressources en eau : on constate qu'à l'échelle mondiale, les ressources en eau sont surexploitées, de sorte quele niveau des nappes phréatiques baisse presque partout, et notamment dans les grandes régions céréalières de Chine, des États-Unis et d'Inde ;
- la conservation des ressources génétiques et de la biodiversité ;
- l'aménagement durable des pâturages naturels ;
- la lutte contre la désertification.




2- Pêche durable

    La pêche durable permet de répondre à nos besoins aujourd’hui et de préserver les océans pour demain.
Pour Greenpeace, une pêche durable est une pêche qui :
  • Ne cible pas les espèces les plus menacées et n’opère pas dans des zones fragiles.
  • Peut être poursuivie indéfiniment dans le temps.
  • Prend en compte tout l’environnement, les impacts sur toutes les espèces, et considère les écosystèmes dans leur ensemble.
  • Respecte les avis scientifiques : quantités de poisson à pêcher, durée de la saison de pêche.
  • Utilise des méthodes de pêche sélectives pour ne prendre que le poisson nécessaire
  • N’utilise pas de méthodes destructrices comme le chalut de fond
  • Assure une traçabilité complète depuis la zone de capture jusqu’au point de vente

     Pour une pêche durable, il faut des organisations régionales de gestion des pêches, et que les Etats luttent contre la pêche pirate, la corruption et qui sanctionnent véritablement les infractions.

Développer une pêche « durable », c'est d'abord mettre un terme à certaines habitudes qui ne peuvent plus durer. C'est :
  • renoncer aux pratiques de pêche les plus destructrices (comme les filets dérivants ou le chalutage de fond)
  • réduire les capacités de pêche et repenser la politique de subventions aux pêcheurs
  • réduire l'utilisation d'énergie des bateaux, le recours aux produits chimiques et la production de déchets
  • renforcer les contrôles et les sanctions.
Dans le même temps, c'est opter pour des pratiques vertueuses :
  • appliquer le principe de précaution en toute occasion : une espèce qui semble menacée doit être protégée
  • protéger les habitats et les espèces sensibles, notamment en créant des réserves marines et en décrétant un moratoire sur la pêche du thon rouge de Méditerranée, des requins menacés et des espèces de grand fond
  • organiser la traçabilité du poisson depuis la zone de capture jusqu'au point de vente
  • opter pour une pêche socialement et économiquement équitable et responsable
  • responsabiliser les supermarchés et les consommateurs (notamment par un étiquetage complet en magasin).
Le meilleur moyen de soutenir le secteur de la pêche en Europe est de l'aider à se réorienter vers la pêche durable.


http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/gestion-marketing/2012-03/Peche-Durable-optez-pour-le-label-MSC.htm
http://www.poissonchezvous.fr/peche_durable.htm
http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/oceans/fiches-thematiques/peche-durable/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_durable

http://www.neo-planete.com/index.php?s=lipton


Teresa et Andrea

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